La gauche français demande effectivement, sans vouloir pour autant transférer les politiques sociales à l’Europe, que des règles communes soient définies et une harmonisation qui supprime le dumping social entre états.
Deux éléments au débat :
Le 20 octobre à Lahti, avant la réunion des chefs d’état et de gouvernements, s’est réuni un « sommet social tripartite » avec les syndicats d’employeurs et de salariés européens. Le thème principal a été le développement du marché du travail en combinant sécurité et flexibilité par la « flexsécurité » On entend par là, selon la présidence finlandaise, « la disposition au changement, maitrise du changement, équilibre entre flexibilité et sécurité sur le marché du travail »
Par ailleurs, les députés européens ont adopté le 6 septembre à une très forte majorité le rapport présenté par José Silva Peneda( PPE, Portugal) et Proinsias de Rossa (PSE, Irlande) intitulé « le modèle social européen pour l’avenir » Ce rapport décrit un modèle issus de valeurs communes mais mis en œuvre de façons différentes selon les états.
Le commissaire en charge de l’emploi et des affaires sociales Vladimir Spidla a déclaré que la commission ferait des propositions dans l’esprit de ce qui a été dit et voté par les députés.